De nos jours, nous générons des données de manière naturelle : en payant nos achats par carte de crédit, en effectuant des recherches sur Google ou simplement en nous promenant avec nos smartphones équipés d’une fonction GPS. La création et l’exploitation de données se sont fait connaître à l’ère d’internet, mais ces pratiques ne sont de loin pas contemporaines.

Il y a des milliers d’années déjà, les habitants de l’Égypte ancienne mesuraient le niveau des eaux du Nil grâce à ce qu’ils appelaient un nilomètre. Grâce à cela, ils calculaient aussi les récoltes de céréales escomptées en se basant sur des données antérieures. Ils déterminaient alors les impôts pour l’année à venir en s’appuyant sur ces résultats. Cette méthode s’est non seulement avérée un outil efficace et précis pour planifier le budget de l’État, mais elle a aussi servi de système d’alerte contre les famines.

En d’autres termes, la déduction de mesures, d’analyses et de décisions à partir de données récoltées revêt une importance capitale pour l’être humain depuis des millénaires.

Les méthodes de mesure modernes fournissent d’innombrables valeurs et données

Grâce aux avancées technologiques, nous avons continuellement amélioré ces méthodes, que nous parvenons de mieux en mieux à combiner. Aujourd’hui, un bâtiment génère une myriade de données. De nombreux capteurs mesurent sans cesse la consommation en énergie, l’utilisation du chauffage et du système de refroidissement, mais aussi les flux de personnes et l’occupation. Par ailleurs, on mesure également les paramètres influençant le confort, comme la température, la concentration de CO₂ et l’humidité ambiante. Viennent s’ajouter les données comptables reflétant les coûts et les rendements. Nous pourrions presque allonger la liste à l’envi.

Optimisation de l’efficacité et de la rentabilité

Grâce à des logiciels spécialisés qui comparent ces données et qui identifient des schémas et des régularités, il est possible de déclencher des processus ou de proposer des alternatives. Par exemple, si une salle de réunion réservée n’est pas occupée, elle peut apparaître comme libre après un temps défini. L’utilisation de capteurs offre cette possibilité. S’ils ne détectent pas de présence dans la pièce, ils déclenchent la notification correspondante. Cette technologie permet une occupation des salles plus efficace. Ce n’est toutefois là qu’un des nombreux exemples prometteurs d’utilisation des données dans l’immobilier. D’autres applications plus complexes mettent également en lumière le potentiel de gain d’efficacité et d’optimisation de la rentabilité d’un bâtiment.

Les données sont un bon point de départ pour enclencher les processus

L’utilisation des données est-elle un remède universel ? Non. Il n’est pas toujours pertinent, judicieux ou rentable de récolter et d’exploiter des données. Néanmoins, elles sont souvent une excellente base sur laquelle s’appuyer pour prendre des décisions ou automatiser des processus. L’objectif étant toujours d’améliorer l’efficacité et la rentabilité.

Quoi qu’il en soit, les avancées dans ce domaine progressent rapidement. Honegger utilise d’ailleurs des capteurs et des logiciels pour optimiser les lieux de travail et mesurer les paramètres de confort des bâtiments. Nous nous engageons activement dans ce domaine : sans cesse, nous testons des solutions et développons de nouvelles applications. En outre, nous abordons volontiers cette question avec nos clients.